Rechrival et son école communale
RECHRIVAL ET SON ECOLE COMMUNALE.(Historique établi par Jean-Marie Huberty en 2011)
Photo de la classe primaire de 1922.
1er rang assis : Elina Vissers, Lucille Genin, Ida Dehez, Edmond Couturier, Albert Guillaume, Albert Paul, Léon Genin, Louis Paquay, Maxime Guillaume, Roger Cornélis, Josée Fena, Eudoxie Vissers.
2ième rang : Auguste Géna, Régine Stoffen, Denise Mars, Ida Paul, Juliette Pierlot, Lucie Godenir, Anna Jardon, Léona Denis, Ghislaine Paquay, Marie Stoffen, Marthe Delhez.
3ième rang : Louise Genin, Sylvie Jardon, Esther Vermeesch, Lucien Couturier, Jules Couturier, Ghislain Delhez, François Fena, René Denis, Augustin Vissers, Constant Genin, Victor Fena, Joseph Paquay, Adrien Fena et Ida Jardon.
De mémoire des aînés toujours en vie, elle fut érigée sur les hauteurs de Hubermont, plus précisément dans la même rue et en face de l’église.
C’était un bâtiment à classe unique.
Jusqu’à la moitié du vingtième siècle, Albert Dubuisson en était le Maître d’école.
Bâtie sur le même site qu’actuellement, elle subit les affres de la guerre 40-45 comme l’église et de nombreuses demeures de notre entité.
Un baraquement servit de classe de 1946 à 1951.
Succédant à Albert Dubuisson, c’est Jean Winkin qui dès 1949 en assura la direction et l’enseignement.
Classe de Jean Winkin(1952)
Rangée du fond: Jean Winkin, Gisèle Paso, Cecile Longueville, Maxime Théâtre, André Dropsy, Ida Paquay, Rolande Paso, Colette Paso, Agnès Denis, Anne-Marie Cravatte, Raymond Denis, Norbert Paso, Raymonde Schmit, Monique Lambert.
Rangée du milieu : Gisèle Théatre, Suzanne Mazia, Maurice Pierlot, Jacques Longueville, Mathieu Théâtre, Robert Cravatte, Adelin Vermeesch, André Guillaume, Robert Paquay, Roger Théatre, Nelly Paso, Liliane Mazia.
Assis: Edgard Delhaisse, Jean-Pierre Mazia, Guy Théâtre, Guy Octave, Jean Martin
Un projet de reconstruction de l’école est établi par les soins de Mr. Victor Sarlet, architecte à Marloie.
Le Collège de la commune de Tillet fait paraître un avis d’adjudication concernant la reconstruction de « L’Ecole primaire et du logement de l’instituteur ». (Réclame bastognaise du 5 mars 1949.)
L’adjudication aura lieu le 22 mars 1949.
Les travaux sont confiés à l’entreprise L. Bozet de Bastogne.
Il est convenu que ceux-ci débuteront le 22 août et la date d’achèvement est fixée au 12 mai 1951.
Suite à des malfaçons et au manque de finition dans certains postes,
c’est à l’entreprise de travaux publics Henri Marchand de Bruxelles que le Collège de la commune de Tillet confie la remise en état.
Elle charge celle-ci de prendre les dispositions nécessaires pour entamer les travaux dès le lundi 12 juillet 1954 et de les achever pour le 8 septembre 1954, date de la rentrée des classes.
Subissant la loi de la relève des générations, l’instituteur Jean Winkin fut remplacé dans ses fonctions de direction et d’enseignant par Jean-Marie Huberty à la rentrée de septembre 1967.
Dès le début des années 70, le bon vieux poêle à charbon est remplacé par un convecteur à mazout.
Des radiateurs électriques sont installés dans le hall d’entrée et les places annexes.
Quelques années plus tard, pouvant bénéficier du transport scolaire, des élèves de l’entité ainsi que de Flamierge, Magerotte et Houmont fréquenteront les classes primaires et maternelles.
Classe de Jean-Marie(1977)
En haut: Pirotte X, Véronique Pierlot, CLaude Hatert, Murielle Hatert, Ghislain Charneux, Geuzaine Mireille, Philippe Denis, Longueville Bernard, Jean-Marie Huberty.
3ème rang: Anne-Marie Hatert, Noëlle Hatert, Patricia Octave, Geuzaine Sylvie, Dominique Laforge, Bénédicte Octave, Carine Cornélis.
2ème rang: Christine Hatert, Fabienne Laforge, Vincent Longueville, Laurent Huberty, Anne-Françoise Longueville, Françoise Laforge, Michel Octave.
Accroupis: Pierre Longueville, Didier Octave, Charles Longueville, Michel Hatert, Claudine Hatert, Claude Hatert
Les garderies de midi sont instaurées. Nicole Pierlot viendra pendant plus de 20 ans assurer la surveillance et distribuer « le potage maison » . Dès la rentrée scolaire 2000, celles-ci sont tenues le midi par Brigitte Didier puis conjointement et jusqu’à présent, par Francine Allard, Bernadette Winkin et Sabrina Dumont, le midi et après les cours.
En date du 5 mai 1980, le Conseil communal de Sainte-Ode décide de confier à l’entreprise Deflandre de Rochefort, la rénovation des locaux scolaires : abaissement du plafond pour économiser l’énergie, amélioration du poste électricité suite à l’installation de radiateurs électriques supplémentaires, rajeunissement des peintures, création de sanitaires au détriment de la superficie du préau, mais cela était plus que nécessaire.
Succédant à Monique Streel, Marie Jeanjot assurait les cours de travaux féminins.
Par sa circulaire N° 9 du 13 juin 1983 organique de l’enseignement préscolaire et primaire, le Ministère de l’éducation nationale instaurait le capital-période.
L’encadrement des élèves était proportionnel à leur nombre.
Cela permit au pouvoir organisateur d’engager dès l’année scolaire 1986-1987 des enseignants supplémentaires pour dispenser quelques heures de cours par semaine dans les classes primaires.
Classe de Jean-Marie en 1982.
Les cours d’éducation physique seront donnés par Marylise Habran.
Quelques années plus tard, Jean-François Lhermitte fut chargé des cours de religion et Perette Gaurois de ceux de morale.
Nous pensons aussi à Marie-Paule Noëson, pour l’apprentissage de la seconde langue. Successivement et jusqu’à ce jour ces mêmes cours seront donnés par Frédéric Falmagne puis Alexandra Henet.
Des aides pédagogiques permettront d’encadrer plus spécifiquement les élèves dans divers domaines. Au fil des ans, nous y retrouvons Anne Pècheux, Béatrice Noël, Laurence Martin, Myriam Devillers, Anne-Sophie Jacoby, Marie-Josée Piron et encore actuellement Christine Hatert.
Bientôt la communauté française abaissa les normes d’ouverture de classe maternelle pour favoriser l’enseignement fondamental.
En date du 13 septembre 1984, le projet d’ouverture d’une classe maternelle fut décidé.
Celle-ci ne fonctionnera officiellement que le 1er octobre 1984 et c’est comme « stagiaire Education nationale » que Corine Merche fut désignée jusqu’à la rentrée suivante.
Elle fut titularisée dans ce poste d’institutrice maternelle en septembre 1985.
Durant les quatre années suivantes, les petits de maternelle suivront les cours dans les locaux parallèles à la classe primaire.
En mai 1988, le logement scolaire devenu libre, les élèves de la classe maternelle, sous la houlette de leur institutrice, en investirent l’entièreté.
La petite classe maternelle du début prit bientôt de l’ampleur.
Nous y retrouvons Eliane Steiver, Nicole Defernez, Emmanuelle Guillaume, Marie-Claire Volvert, Mireille Adam, Christine Gillet qui au fil des ans préparaient, mais où certaines y préparent encore les enfants, pépinière de la classe primaire.
Nadine Jacques, Laurence Lambert, Carole Vanderputten et Isabelle Kisinger y effectuèrent aussi, certaines plus longtemps que d’autres, des remplacements ou des encadrements spécifiques pour des enfants ayant des difficultés visuelles.
Comme le pouvoir communal était conscient de cette explosion démographique c’est au cours de l’année 1994, qu’un projet de construction d’une salle de gymnastique fut lancé. Celui-ci n’aboutira, pas faute d’obtention du permis de bâtir.
Par décision du Collège communal en date du 19 septembre 1997, le chauffage central au mazout est installé dans les deux bâtiments scolaires de Rechrival mais déjà avec une pré-installation pour les futurs locaux car l’extension de l’école restait en projet vu que d’année en année, de nouvelles petites têtes venaient garnir les rangs qui devenaient de plus en plus importants.
Au cours de l’année scolaire 1998-1999, des cours de psychomotricité
ont permis aux institutrices de consacrer un peu plus de temps aux tâches de préparation et de concertation.
Encore d’actualité, ceux-ci sont donnés successivement par Bénédicte Huberty, Samuel Vermeesch, Cinthia Longueville et Jennifer Monseur.
En cette même année scolaire, l’implantation d’Houmont est annexée définitivement à l’école de Rechrival aux conditions suivantes :
Les élèves de Houmont et de Hubermont feront l’objet d’un comptage globalisé pour le calcul de l’encadrement subventionné.
L’existence d’un bâtiment-annexe n’étant qu’une solution provisoire, le pouvoir organisateur est invité à produire l’avant- projet de la future construction.
Une demande de dérogation semblable devra être renouvelée chaque année pour sauvegarder la classe d’Houmont en attendant la concrétisation du projet.
Le renouvellement de l’ensemble des châssis des classes maternelles, des locaux annexes à la classe primaire ainsi que du hall d’entrée est décidé en août 2003.
En mars 2004, Jean-Marie Huberty prend sa retraite. Sonia Grégoire reprend le flambeau tout en assurant l’enseignement primaire à Houmont.
Pour la rentrée scolaire 2004-2005, la pose de deux modules dans la grande cour a donné plus d’espace aux institutrices et aux élèves des classes maternelles.
La classe primaire sera d’abord tenue par Laurence Henrotte, elle sera ensuite secondée par Steve Dardenne et enfin par Mélanie Hardy, elles se partageront les classes de Rechrival.
Amélie Englebert aura aussi avec Laurence Henrotte sa place de titulaire primaire à Rechrival dès l’année scolaire 2010-2011 tandis que Mélanie se consacrera aux élèves de Houmont avec Sonia Grégoire.
C’est ce jeudi 4 août 2011 qu’enfin se concrétise la construction de la nouvelle école de Rechrival.
Les modules sont transportés vers la classe annexe de Houmont. Pendant la durée des travaux, ils vont permettre au corps enseignant de retrouver plus de soixante-cinq élèves en un seul endroit.
Texte de Jean-Marie Huberty. Merci à Brigitte Mottet, Nelly Huberty et Nicole Pierlot pour l'aide.